ECHOCAPS n° 10
L’ECHO DES CAPSULES / DANIEL VEAUX COLLECTION / daniel.veaux@trw.com
Une petite revue d’informations, juste pour s’amuser sans se prendre la tête, à l’attention
des placomusophiles atteints du virus de la collectionne aiguë.

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NOUVEAUTES
VIVILE ALAIN : Bleu et polychrome, canard.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
DEVILLE JEAN-PAUL : Cuvée Kiwanis International.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
MOET & CHANDON : 3 plaques, crème, noir et rouge, « les vignes de Saran, les sarmants d’Aÿ, les champs de Romont ». 3 plaques difficiles à se procurer.
ABELE : une quatrième plaque qui vient compléter les 3 premières de 2001 sur lesquellesee
on a tant parlé. C’est une tête de chat stylisée. 
MOUZON RIVIERE : millésime, fleurs à gauche.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
MOUZON RIVIERE : Grand Cru, fleurs à droite.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
JARDIN RENE : Portrait, or et bleu foncé (il existait la or et violet, réf. 117/8).eeeeeeeeeee
DE CASTELLANE : nouveau coffret de 10 capsules, assez jolies.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
ROLLIN ALBERT : 6 portraits avec et sans le nom.eeeeee;;eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

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Le coup de gueule d’Astero est amplement justifié et j’adhère tout à fait ses pensées. Rappelez-vous lorsque je vous parlais de la nouvelle série de DE LOZANNE… C’est le cas typique, puisque il y a au moins une dizaine de nouvelles plaques et qui, pour certaines, ne 
vont pas sur bouteille. Monsieur LAMBERT, spécialiste en la matière et pour cause, considère qu’un producteur ne devrait sortir que 4 ou 5 couleurs maximum. Certaines personnes, dans la Marne, sont devenues des « spécialistes » de ce genre de « contrat ». Un moyen comme un autre de s’enrichir, mais d’une manière peu cavalière. Effectivement il n’y a guère d’autre solution que de faire un choix, car il devient très difficile de collectionner les anciennes, les semi-anciennes et les nouvelles… C’est ce genre de chose qui tue les collections. 
A trop vouloir…

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La 6ème édition du répertoire des Plaques de Muselets de Champagne est désormais 
disponible un peu partout. Grosse innovation : la cotation de toutes les plaques, anciennes comme récentes. M. LAMBERT profite de son Petit Journal pour pousser lui aussi un coup de gueule concernant l’an 2000 et 3ème millénaire. Pour faire la différence entre les plaques de bonne facture et celles qui n’ont d’autre but que d’alimenter les collectionneurs que
nous sommes il innove (ces dernières en de nombreux coloris ne vont que très rarement sur bouteille, voire jamais). Pour cela, ces plaques qu’il qualifie de « douteuses », apparaîtront en italique dans le nouveau répertoire. 

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Quelques remarques concernant ce 6ème répertoire, après l’avoir étudié et critiqué entre vendeurs et collectionneurs, il en faut, rien n’étant jamais parfait. Certaines plaques ont carrément disparu et c’est très dommage. Certaines cotations n’ont absolument rien à voir 
(mais alors rien du tout) avec les prix pratiqués au moment de la parution des plaques. Beaucoup tournent à 3 € alors que l’on ne pouvait les obtenir qu’aux alentours de 10 €…

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En ce qui concerne le nouveau numéro de la cote en poche qui devait paraître le 1er Mai, il y
a quelques petits problèmes. Les soucis sont ceux concernant la présentation, critiquée fort justement lors de la parution du premier numéro. Pour le moment les pourparlers se poursuivent entre l’imprimeur et ceux qui le réalisent. Il serait dommage qu’il n’y ait pas de suite.

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Je suis allé hier 1er Mai à la bourse de Bergère les Vertus pour la première fois et avoue 
avoir été déçu. On m’avait laissé entendre que celle-ci était plus intéressante que celle de Vertus au mois de Novembre, et bien non ! Une trentaine de marchands seulement et peu 
de nouveautés. Cela ne valait pas le déplacement.

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Deux plaques viennent de voir le jour. Ce sont les amoureux de Péney. Elles sont assez sympathiques. Par contre leur prix engage plutôt à acheter les bouteilles. Vendues 23 € pièce alors que les deux bouteilles de champagne valaient 42 €. 

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Tous ceux qui ont le dernier répertoire ont pu découvrir une De Castellane représentant un château. Plaque inconnue jusqu’alors. Jolie, attirante, je l’ai cherchée à Bergère… On ne 
peut (pour l’instant) l’obtenir qu’en visitant les caves de la maison.

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Dans la série des nouvelles Moët & Chandon (série de 5 plaques composées de « M&C au centre »), la blanche est assez rare donc difficile à trouver. Il reste une Vert foncé « Nectar Impérial », une crème « Brut Impérial », une bordeaux « Millésime Rosé » et une rosée 
« Brut Impérial Rosé ». Je ne connais pas l’intitulé de la blanche.

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UN PEU D’HISTOIRE
J’ai l’intention de vous faire profiter de quelques articles dénichés dans un superbe livre 
baptisé « Des bulles en Cartes - De la vigne et du champagne au début du siècle» de Max Buvry. Si vous pouvez vous procurer ce livre, vendu en auto-édition, au prix d’environ 200 f, 
je vous le conseille vivement. Il est bourré de renseignements et complété de plus de 230 reproductions de cartes postales anciennes. C’est une bible à lui tout seul. Alors n’hésitez
pas, la fête des Pères approche…
(pour tous renseignements, Max Buvry, tél. : 05.61.34.69.87).

LES VENDANGES
Elles ont lieu généralement de septembre à début octobre. Elles durent à l’époque une 
quinzaine de jours et débutent par le nettoyage de tous les ustensiles qui vont être en 
contact avec le moût.
- La cueillette : Les hordons (vendangeurs chargés de couper les raisins) après avoireee sélectionné les grappes, remplissent les paniers et les caisses qui sont rapidement transportés vers les 2800 pressoirs disséminés à l’intérieur du vignoble (au maximum 8 à 12 km). Le souci est que cette grappe cueillie entière arrive intacte sur le pressoir. Il faut donc qu’elle soit transportée sur des distances raisonnables. Les raisins cueillis le matin sont pressurés au plus tard dans l’après-midi et ceux cueillis l’après-midi, le sont dans la soirée, voire dans la nuit. 
- L’épluchage : Il a lieu sur des clayettes en osier. Les mauvais grains (trop mûrs, pourris
ou trop verts) sont éliminés à l’aide d’une « épluchette ». Les grappes sont ensuite déposées avec précaution sur des « paniers mannequins ».
- Le débardage : Les paniers mannequins (paniers pouvant contenir de quatre-vingts à zz
cent kg de raisin) sont transportés par les débardeurs, puis chargés sur des attelages pour 
être acheminés vers les pressoirs.
- Le pesage : Une fois les paniers mannequins déchargés sur le lieu de pressurage, ils ee
sont pesés individuellement.
- Le pressurage : En 1900, le mécanisme de tous les pressoirs est manuel et les raisinsee
ne sont pas foulés (écrasés sous la pression des pieds). Ces fouloirs peuvent contenir 4000 kg de raisin. Aujourd’hui, certains en contiennent jusqu’à 12.000 kg. Afin de conserver un jus 
blanc, il faut éviter tout contact prolongé entre les peaux, les pépins et rafles écrasés. Après avoir pressé une première fois les raisins, le pressoir est ouvert afin de casser et d’aérer 
« le gâteau » de marc formé par cette presse (au moyen d’une pelle de bois). 
- Le débourbage : Une fois le pressurage achevé, le moût est laissé une douzaine d’heures
dans la cuve en bois du pressoir afin de s’éclaircir. Puis on élimine « la lie » (le dépôt) : c’est 
le débourbage. Lorsqu’une espèce de mousse grisâtre remonte à la surface, le jus de raisin
est transféré à la cuverie à l’aide d’entonnoirs en cuivre. Il doit y reposer six mois et y subir
sa première fermentation.
- Le tonnelage : Huit heures sont nécessaires au tonnelier pour façonner un tonneau enee
chêne (provenant de la forêt d’Argonne).
- L’échaudage : Chaque année les anciennes cuves sont nettoyées après avoir étéeeeeeee
totalement démontées, afin d’éliminer les cristaux de tartre du vin qui se sont déposés.
- Le méchage : C’est l’opération qui consiste à soufrer les tonneaux. Les vapeurs de soufre empêchant tout développement microbien.
- La première fermentation : La fermentation alcoolique engendrée par les levures,eeeeee
décompose et transforme en partie le sucre en alcool et en gaz carbonique
- La chaptalisation : Selon les années, la pulpe ne contient pas assez de sucre. On procèdee
alors à la chaptalisation en rajoutant du sucre et des levures afin de faciliter la fermentation
et d’augmenter le degré alcoolique. 
- Le soutirage : Les soutirages sont réalisés soit à l’air libre au moyen de seaux et de brocs,
soit à l’abri de l’air à l’air d’un siphon.
- Le collage : C’est la méthode la plus ancienne pour éliminer les impuretés du vin. Pour ee
cela il est ajouté au liquide des matières ayant une densité plus élevée et qui vont donc précipiter au fond du récipient les particules en suspension.

A SUIVRE…
 

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