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NOUVEAUTES
VIVILE ALAIN : Bleu et polychrome,
canard.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
DEVILLE JEAN-PAUL : Cuvée Kiwanis
International.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
MOET & CHANDON : 3 plaques, crème,
noir et rouge, « les vignes de Saran, les sarmants d’Aÿ, les
champs de Romont ». 3 plaques difficiles à se procurer.
ABELE : une quatrième plaque
qui vient compléter les 3 premières de 2001 sur lesquellesee
on a tant parlé. C’est une tête de chat stylisée.
MOUZON RIVIERE : millésime,
fleurs à gauche.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
MOUZON RIVIERE : Grand Cru, fleurs
à droite.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
JARDIN RENE : Portrait, or et bleu
foncé (il existait la or et violet, réf. 117/8).eeeeeeeeeee
DE CASTELLANE : nouveau coffret de
10 capsules, assez jolies.eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
ROLLIN ALBERT : 6 portraits avec et
sans le nom.eeeeee;;eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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Le coup de gueule d’Astero est amplement justifié et j’adhère
tout à fait ses pensées. Rappelez-vous lorsque je vous parlais
de la nouvelle série de DE LOZANNE… C’est le cas typique, puisque
il y a au moins une dizaine de nouvelles plaques et qui, pour certaines,
ne
vont pas sur bouteille. Monsieur LAMBERT, spécialiste en
la matière et pour cause, considère qu’un producteur ne devrait
sortir que 4 ou 5 couleurs maximum. Certaines personnes, dans la Marne,
sont devenues des « spécialistes » de ce genre de «
contrat ». Un moyen comme un autre de s’enrichir, mais d’une manière
peu cavalière. Effectivement il n’y a guère d’autre solution
que de faire un choix, car il devient très difficile de collectionner
les anciennes, les semi-anciennes et les nouvelles… C’est ce genre de chose
qui tue les collections.
A trop vouloir…
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La 6ème édition du répertoire des Plaques
de Muselets de Champagne est désormais
disponible un peu partout. Grosse innovation : la cotation
de toutes les plaques, anciennes comme récentes. M. LAMBERT profite
de son Petit Journal pour pousser lui aussi un coup de gueule concernant
l’an 2000 et 3ème millénaire. Pour faire la différence
entre les plaques de bonne facture et celles qui n’ont d’autre but que
d’alimenter les collectionneurs que
nous sommes il innove (ces dernières en de nombreux coloris
ne vont que très rarement sur bouteille, voire jamais). Pour cela,
ces plaques qu’il qualifie de « douteuses
», apparaîtront en italique dans le nouveau répertoire.
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Quelques remarques concernant ce 6ème répertoire, après
l’avoir étudié et critiqué entre vendeurs et collectionneurs,
il en faut, rien n’étant jamais parfait. Certaines plaques ont carrément
disparu et c’est très dommage. Certaines cotations n’ont absolument
rien à voir
(mais alors rien du tout) avec les prix pratiqués au moment
de la parution des plaques. Beaucoup tournent à 3 € alors
que l’on ne pouvait les obtenir qu’aux alentours de 10 €…
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En ce qui concerne le nouveau numéro de la cote en poche qui
devait paraître le 1er Mai, il y
a quelques petits problèmes. Les soucis sont ceux concernant
la présentation, critiquée fort justement lors de la parution
du premier numéro. Pour le moment les pourparlers se poursuivent
entre l’imprimeur et ceux qui le réalisent. Il serait dommage qu’il
n’y ait pas de suite.
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Je suis allé hier 1er Mai à la bourse de Bergère
les Vertus pour la première fois et avoue
avoir été déçu. On m’avait laissé
entendre que celle-ci était plus intéressante que celle de
Vertus au mois de Novembre, et bien non ! Une trentaine de marchands seulement
et peu
de nouveautés. Cela ne valait pas le déplacement.
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Deux plaques viennent de voir le jour. Ce sont les amoureux de Péney.
Elles sont assez sympathiques. Par contre leur prix engage plutôt
à acheter les bouteilles. Vendues 23 € pièce alors
que les deux bouteilles de champagne valaient 42 €.
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Tous ceux qui ont le dernier répertoire ont pu découvrir
une De Castellane représentant un château. Plaque inconnue
jusqu’alors. Jolie, attirante, je l’ai cherchée à Bergère…
On ne
peut (pour l’instant) l’obtenir qu’en visitant les caves de la maison.
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Dans la série des nouvelles Moët & Chandon (série
de 5 plaques composées de « M&C au centre »), la
blanche est assez rare donc difficile à trouver. Il reste une Vert
foncé « Nectar Impérial », une crème «
Brut Impérial », une bordeaux « Millésime Rosé
» et une rosée
« Brut Impérial Rosé ». Je ne connais
pas l’intitulé de la blanche.
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UN PEU D’HISTOIRE
J’ai l’intention de vous faire profiter de quelques articles dénichés
dans un superbe livre
baptisé « Des bulles en Cartes
- De la vigne et du champagne au début du siècle»
de Max Buvry. Si vous pouvez vous procurer ce livre, vendu en auto-édition,
au prix d’environ 200 f,
je vous le conseille vivement. Il est bourré de renseignements
et complété de plus de 230 reproductions de cartes postales
anciennes. C’est une bible à lui tout seul. Alors n’hésitez
pas, la fête des Pères approche…
(pour tous renseignements, Max Buvry, tél.
: 05.61.34.69.87).
LES VENDANGES
Elles ont lieu généralement de septembre à
début octobre. Elles durent à l’époque une
quinzaine de jours et débutent par le nettoyage de tous les
ustensiles qui vont être en
contact avec le moût.
- La cueillette : Les hordons (vendangeurs
chargés de couper les raisins) après avoireee
sélectionné les grappes, remplissent les paniers et les caisses
qui sont rapidement transportés vers les 2800 pressoirs disséminés
à l’intérieur du vignoble (au maximum 8 à 12 km).
Le souci est que cette grappe cueillie entière arrive intacte sur
le pressoir. Il faut donc qu’elle soit transportée sur des distances
raisonnables. Les raisins cueillis le matin sont pressurés au plus
tard dans l’après-midi et ceux cueillis l’après-midi, le
sont dans la soirée, voire dans la nuit.
- L’épluchage : Il a lieu sur
des clayettes en osier. Les mauvais grains (trop mûrs, pourris
ou trop verts) sont éliminés à l’aide d’une
« épluchette ». Les grappes sont ensuite déposées
avec précaution sur des « paniers mannequins ».
- Le débardage : Les paniers
mannequins (paniers pouvant contenir de quatre-vingts à zz
cent kg de raisin) sont transportés par les débardeurs,
puis chargés sur des attelages pour
être acheminés vers les pressoirs.
- Le pesage : Une fois les paniers
mannequins déchargés sur le lieu de pressurage, ils ee
sont pesés individuellement.
- Le pressurage : En 1900, le mécanisme
de tous les pressoirs est manuel et les raisinsee
ne sont pas foulés (écrasés sous la pression
des pieds). Ces fouloirs peuvent contenir 4000 kg de raisin. Aujourd’hui,
certains en contiennent jusqu’à 12.000 kg. Afin de conserver un
jus
blanc, il faut éviter tout contact prolongé entre
les peaux, les pépins et rafles écrasés. Après
avoir pressé une première fois les raisins, le pressoir est
ouvert afin de casser et d’aérer
« le gâteau » de marc formé par cette presse
(au moyen d’une pelle de bois).
- Le débourbage : Une fois le
pressurage achevé, le moût est laissé une douzaine
d’heures
dans la cuve en bois du pressoir afin de s’éclaircir. Puis
on élimine « la lie » (le dépôt) : c’est
le débourbage. Lorsqu’une espèce de mousse grisâtre
remonte à la surface, le jus de raisin
est transféré à la cuverie à l’aide
d’entonnoirs en cuivre. Il doit y reposer six mois et y subir
sa première fermentation.
- Le tonnelage : Huit heures sont nécessaires
au tonnelier pour façonner un tonneau enee
chêne (provenant de la forêt d’Argonne).
- L’échaudage : Chaque année
les anciennes cuves sont nettoyées après avoir étéeeeeeee
totalement démontées, afin d’éliminer les cristaux
de tartre du vin qui se sont déposés.
- Le méchage : C’est l’opération
qui consiste à soufrer les tonneaux. Les vapeurs de soufre empêchant
tout développement microbien.
- La première fermentation :
La fermentation alcoolique engendrée par les levures,eeeeee
décompose et transforme en partie le sucre en alcool et en
gaz carbonique
- La chaptalisation : Selon les années,
la pulpe ne contient pas assez de sucre. On procèdee
alors à la chaptalisation en rajoutant du sucre et des levures
afin de faciliter la fermentation
et d’augmenter le degré alcoolique.
- Le soutirage : Les soutirages sont
réalisés soit à l’air libre au moyen de seaux et de
brocs,
soit à l’abri de l’air à l’air d’un siphon.
- Le collage : C’est la méthode
la plus ancienne pour éliminer les impuretés du vin. Pour
ee
cela il est ajouté au liquide des matières ayant une
densité plus élevée et qui vont donc précipiter
au fond du récipient les particules en suspension.
A SUIVRE…
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