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NOUVEAUTES
MIGNON PIERRE : Jacques Chirac Président,
or et polychromeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
MIGNON PIERRE : Etapes en Champagne,
Juillet 2002, coureur cycliste, gris et jauneeee
BARNAULT : An 2000, 3 nouvelles capsules
(comme il en manquait, ont été refaiteseeeee
pour la collection ! ! !
GODIN SCHUESTER : Cuvée Paris-New-York,
noir, vert foncé, rouge et griseeeeeeeeee
MARCHAND ERIC : Grand Munsterland,
contour orangeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
SECONDE FRANCOIS : Cuvée Clavier,
rouge, bleu, rosé et cuivreeeeeeeeeeeeeeeeeee
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UN PEU D’HISTOIRE
J’ai l’intention de vous faire profiter de
quelques articles dénichés dans un superbe livre
baptisé « Des bulles en Cartes
- De la vigne et du champagne au début du siècle »
de Max Buvry. Si vous pouvez vous procurer ce livre, vendu en auto-édition,
au prix d’environ 200 f,
je vous le conseille vivement. Il est bourré
de renseignements et complété de plus de 230 reproductions
de cartes postales anciennes. C’est une bible à lui tout seul. Alors
n’hésitez
pas, la fête des Pères approche…
(pour tous renseignements, Max Buvry, tél. : 05.61.34.69.87).
- La cuvée : Au printemps suivant,
la « cuvée » est élaborée. Le chef de
cave doit déterminer
les mariages possibles entre les différents crus. Ces opérations
de découpage et d’assemblage sont effectuées dans d’immenses
foudres pouvant contenir 900 hl de vin (un assemblage peut être constitué
de 50 vins différents répartis sur huit années. L’année
en cours est en majorité, mais il y a également 37 à
38 % de vins de réserve). Une fois la cuvée préparée,
il faut ajouter la « liqueur », préparée à
l’aide de vin et de sucre pour que la fermentation continue après
la mise en bouteille. De la levure en activité et du tanin viennent
en complément pour favoriser la prochaine fermentation.
- Le rinçage des bouteilles
: Avant le tirage du vin nouveau, le rinçage des bouteilles esteeeee
effectué.
- Le tirage : Le tirage consiste à
la mise en bouteille du vin. Chaque bouteille est remplieeeee
jusqu’à un niveau fixé afin de contenir encore suffisamment
d’air et que la fermentation puisse continuer à se dérouler
convenablement. Puis elles sont bouchées à l’aide de vieux
bouchons fixés avec des agrafes tenant sur le cran du goulot.
- La seconde fermentation et l’entreillage
: La fermentation continue, mais les bouteilles étant bouchées,
le gaz issu de cette fermentation (la seconde) n’a plus la possibilité
de s’échapper et le vin subit alors la prise de mousse. Les bouteilles
lors de l’entreillage sont mises sur lattes. Elles sont entreposées
couchées tête-bêche en rangées superposées,
chaque rangée étant séparée des autres par
de fines lattes de bois. Le vin doit rester ainsi pendant un an minimum
(trois pour les millésimés).
- La mise sur pointe : Une fois l’année
écoulée, « la mise sur pointe » consiste à
placer leseee bouteilles une à une
sur des pupitres inclinés (larges planches de chêne percées
de part en part de soixante trous) et assemblées deux à deux.
Les bouteilles y sont placées obliquement, le goulot vers le bas
afin de faciliter la descente progressive du dépôt dû
à la seconde fermentation.
- Le remuage : La descente du dépôt
dans le goulot est ensuite favorisée par « le remuage »e
des bouteilles. Cette opération, effectuée chaque
jour, est réalisée par des ouvriers spécialisés
qui tournent rapidement d’un coup de poignet chaque bouteille d’un huitième
de tour, variant le sens de rotation, pour éviter de réaliser
un tour complet. En outre, l’inclinaison de la bouteille est modifiée
progressivement durant les 4 semaines de tournage en devenant de plus en
plus verticale. Un bon remueur peut tourner jusqu’à cinquante mille
bouteilles par jour.
- La mise sur masse et le dégorgement
: Après ce mois de remuage, le dépôt est concentréeee
au bas du goulot de chaque bouteille. Si le vin doit constituer
« des vins de réserve », les bouteilles sont conservées
verticalement dans des caves réservées à cet effet.
C’est « la mise sur masse ». Les bouteilles peuvent être
conservées ainsi plusieurs années. Dans le cas contraire,
les bouteilles subissent « le dégorgement. Il s’agit d’enlever
le dépôt rassemblé sur le col de la bouteille en employant
le geste d’autrefois, c’est-à-dire « le dégorgement
» à la volée.
- Le dosage et le bouchage : L’ouvrier
place ensuite les bouteilles sur un tourniquet où ellesee
demeurent fermées hermétiquement jusqu’à « la
prise de liqueur ». En effet, suite au dégorgement, il manque
du liquide dans chaque bouteille et de plus, la fermentation ayant détruit
tout le sucre, le vin est devenu imbuvable. Elles sont donc complétées
avec de « la liqueur d’expédition » fabriquée
avec du pur sucre de canne candi et du vin provenant soit de
la même cuvée soit d’une cuvée d’une année
précédente. Une fois cette liqueur ajoutée, la bouteille
est « bouchée » avec son bouchon définitif (le
bouchon d’expédition) à l’aide d’une machine à boucher.
Le « poignettage » a ensuite pour but de mélanger convenablement
le vin
et la liqueur fraîchement ajoutés. Une « capsule
en métal » est enfin ajoutée sur le dessus du bouchon.
Cet ensemble est maintenu par un muselet constitué de fil de fer
et retenu sur un cran du goulot (la bague). On laisse ensuite les bouteilles
se reposer quelques mois afin que la
liqueur ajoutée soit entièrement mêlée
au vin.
- L’habillage des bouteilles : L’habillage
d’une bouteille comporte trois étapes. Une premièree
ouvrière recouvre le goulot d’une feuille d’étain puis une
autre colle une étiquette à la base de cette feuille. Une
dernière habilleuse pose l’étiquette.
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AUTRES BOISSONS ALCOOLISEES
Le champagne est aussi un lieu de production
d’autres boissons alcoolisées.
- Le marc de champagne : C’est un alcool
qui titre environ 50°. Il est produit par distillationee
des aines. Ce sont des résidus récupérés
au pressoir après la dernière serre qui sont
ensuite entassés et enfermés dans des tonneaux.
- La fine de champagne : Celle-ci suit
le même principe de production que le marceeeeeeeeee
de champagne, du liquide remplaçant les aines : la rebêche
ou les vins de récupération
des tirages et dégorgements sont en effet distillés.
La fine est une eau de vie supérieure.
- La ratafia : Il est considéré
dans certaines régions comme une liqueur, mais en Champagne,
il correspond plus à un apéritif. On mélange
un tiers de marc et deux tiers de moût qui n’a pas encore commencé
sa fermentation.
A SUIVRE…
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