ECHOCAPS n° 20
L’ECHO DES CAPSULES / DANIEL VEAUX COLLECTION / daniel.veaux@trw.com
Une petite revue d’informations, juste pour s’amuser sans se prendre la tête, à l’attention
des placomusophiles atteints du virus de la collectionne aiguë.
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NOUVEAUTES
CHARLOT : avec la statue, blanche, contour noir
ELLNER : toujours le même tableau, polychrome, contour or avec l’inscription Charles Ellner Epernay (elle comporte cette inscription pour la différencier de l’ancienne 97 d4)
MILET GOVIN : Blanc et polychrome, vitrail (très jolie)
RENARD LEONIE : Baptême de l’ours, blanc et marron (la précédente était blanc et orange)
DUPLESSIS PAUL : Portrait, 5 plaques : contour marron, contour crème, contour gris, contour bleu, contour vert
MASSONNOT PHILIPPE : crème et polychrome, bouteille de champagne et vigne
BARON ALBERT : Noire et polychrome. Nouveau thème : le coche et la mouche
JEEPER : Cuvée Dom Grossard, polychrome, contour marron (dessin identique à 135 g5, mais plus gros)
LIEBART REGNIER : Polychrome, portrait féminin
MAHE FRANCOIS : Portrait, polychrome, contour or
GUYOT : Polychrome, représentant deux enfants
CHATEAU DE BOURSAULT : Bleu, blanc et or, petit château, grosse écriture
LE CAVEAU DU PAPE : crème et noir et crème et noir, striée marron

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LA BOURSE D’ECHANGES DE GRETZ, DANS LE 77
Une bien belle bourse ma fois, comme on aimerait en voir plus souvent… Une vingtaine de participants seulement, mais que du bon. D’une part des vendeurs, avec bon nombre de nouveautés, et des collectionneurs venus pour échanger, mais qui n’hésitaient pas à vendre. Je ne peux que féliciter les organisateurs, dont Jean-Pierre Rodde et les inciter à renouveler l’opération l’année prochaine. En effet, de nombreuses bourses perdent au fil des années leur intérêt car les capsules disparaissent peu à peu. Je ne blâmerais pas les marchands qui, s’ils n’y trouvent pas leur intérêt, préfère l’année suivante choisir un endroit plus propice. C’est évident. Mais les prix flambent, surtout depuis l’arrivée de l’euro (on ne le répétera jamais assez)… cela aussi est évident et n’incite pas les collectionneurs que nous sommes à dépenser des sommes folles.

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VARIANTES
Les variantes de couleur sont de plus en plus nombreuses et même si certaines sont plus difficiles à discerner que d’autres, il y en a des flagrantes. Pour exemple, j’ai trouvé à la bourse de Gretz une série 
de 4 plaques du portrait Coquillard, crème et bleu, contour jaune, contour vert et contour or (déjà connues pour leur portrait marron), cette fois-ci avec le portrait noir. Pensant que c’était une nouvelle série, le marchand m’a certifié qu’il s’agissait d’une réimpression. Cela devient n’importe quoi… J’ai également trouvé une Prince Henri d’Orléans avec un bleu beaucoup plus clair. Là aussi le marchand m’a expliqué que sur 4 capsules qu’il avait obtenues, il y avait quatre bains différents !

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FRANCART PHILIPPE
Cette série avec la feuille de vigne qui se décline en 13 plaques différentes sur le Lambert (105 g4), en comporterait en réalité 24 !. En effet une série comporte l’écriture centrale en noir, l’autre série l’écriture centrale en or. Jean-Pierre Rodde en présente d’ailleurs une partie sur son site. Reste à savoir si il y a bien une symétrie d’une série par rapport à l’autre. Car la maison Francart n’aurait jamais demandée l’écriture or !… Ils ont donc récupéré à la livraison un peu de tout et n’importe quoi dans les écritures. Et eux-mêmes semblent bien incapables de dire ce qu’il existe réellement ! ! !

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GOYARD
Alain Musa m’a communiqué une info qu’il a reçue d’un collectionneur. La capsule Goyard représentée sur le Lambert en page 118 d1, est en réalité une capsule de Ratafia de Champagne. Ce breuvage est fait avec le surplus du champagne mais ne représente pas un commerce très lucratif (Il est considéré dans certaines régions comme une liqueur, mais en Champagne, il correspond plus à un apéritif). On mélange un tiers de marc et deux tiers de moût qui n’a pas encore commencé sa fermentation.. Les établissements Goyard commercialisent également du champagne en petite quantité sous le nom de Goyard Jean. Quant à la capsule où faut-il la ranger ? Pour ma part je vais la conserver dans le champagne car c’est un produit fabriqué à base de champagne. C’est ce que préconise également monsieur Lambert à qui j’ai posé la question. Pour lui, on ne peut pas la mettre dans les capsules de crémants.

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PLAQUES ABIMEES
Méfiance ! L’éclairage des bourses ou salons n’est pas toujours le bienvenu. La plupart du temps les capsules brillent et semblent dotées d’un vernis qui fait ressortir leurs couleurs. Mais aussi et surtout les défauts n’apparaissent qu’une fois rentré chez soi et là, c’est la déception. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faut vérifier chaque plaque à la loupe, car dans ce cas on n’achèterait plus grand chose. Pourquoi cette remarque, parce que j’ai découvert quelques petits défauts ou rayures, lorsque j’ai déballé mes capsules au grand jour après la bourse de Gretz. Et là, pas moyen d’y retourner. A moi de faire attention la prochaine fois. Mais je ne mettrais pas ce désagrément sur le dos des vendeurs qui, la plupart du temps, ont reçu un lot de capsules en bon état et qui font confiance à leurs sources. Soyez donc vigilants.
Je parle bien entendu des nouvelles plaques. Pour les anciennes ou semi-anciennes, les défauts sont livrés avec la capsule et ils font partie de la vie de celle-ci.

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FEUILLATE NICOLAS

Ces fameuses plaques si jolies que l’on ne voit pas ou alors à des prix hors normes seraient destinées
à la Grande distribution ou à l’export. Cette dernière version semblant la plus probable, cela 
expliquerait pourquoi elles sont si difficiles à obtenir. D’autant que la maison Feuillatte ne veut pas 
vendre de capsules seules…

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COIFFE PERCEE
Il y a un an environ, un ingénieux inventeur a mis au point la coiffe percée. Celle-ci comporte en son 
centre un évidemment qui permet de voir la capsule qui coiffe le bouchon. L’étiquette ronde collée auparavant sur le dessus serait désormais collée sur le côté de la coiffe. Cette conception nouvelle avait pour but d’éviter la détérioration des coiffes dans les grandes surfaces. Qui n’a pas « gratté » au moins
une fois dans sa vie l’emballage du bouchon pour voir quelle capsule se cachait dessous avant d’acheter (ou non) la bouteille… Une idée lumineuse qui aurait pu voir le jour si cela n’avait pas augmenté le coût 
de fabrication. Quelques centimes de plus et voilà une bonne idée qui tombe à l’eau. De Cazanove avait pourtant décidé de l’adopter. Iront-ils jusqu’au bout ?…
 

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