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LA BOURSE D’ECHANGES DE GRETZ, DANS LE 77
Une bien belle bourse ma fois, comme on aimerait en voir plus souvent…
Une vingtaine de participants seulement, mais que du bon. D’une part des
vendeurs, avec bon nombre de nouveautés, et des collectionneurs
venus pour échanger, mais qui n’hésitaient pas à vendre.
Je ne peux que féliciter les organisateurs, dont Jean-Pierre Rodde
et les inciter à renouveler l’opération l’année prochaine.
En effet, de nombreuses bourses perdent au fil des années leur intérêt
car les capsules disparaissent peu à peu. Je ne blâmerais
pas les marchands qui, s’ils n’y trouvent pas leur intérêt,
préfère l’année suivante choisir un endroit plus propice.
C’est évident. Mais les prix flambent, surtout depuis l’arrivée
de l’euro (on ne le répétera jamais assez)… cela aussi est
évident et n’incite pas les collectionneurs que nous sommes à
dépenser des sommes folles.
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VARIANTES
Les variantes de couleur sont de plus en plus nombreuses et même
si certaines sont plus difficiles à discerner que d’autres, il y
en a des flagrantes. Pour exemple, j’ai trouvé à la bourse
de Gretz une série
de 4 plaques du portrait Coquillard, crème et bleu, contour
jaune, contour vert et contour or (déjà connues pour leur
portrait marron), cette fois-ci avec le portrait noir. Pensant que c’était
une nouvelle série, le marchand m’a certifié qu’il s’agissait
d’une réimpression. Cela devient n’importe quoi… J’ai également
trouvé une Prince Henri d’Orléans avec un bleu beaucoup plus
clair. Là aussi le marchand m’a expliqué que sur 4 capsules
qu’il avait obtenues, il y avait quatre bains différents !
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FRANCART PHILIPPE
Cette série avec la feuille de vigne qui se décline en
13 plaques différentes sur le Lambert (105 g4), en comporterait
en réalité 24 !. En effet une série comporte l’écriture
centrale en noir, l’autre série l’écriture centrale en or.
Jean-Pierre Rodde en présente d’ailleurs une partie sur son site.
Reste à savoir si il y a bien une symétrie d’une série
par rapport à l’autre. Car la maison Francart n’aurait jamais demandée
l’écriture or !… Ils ont donc récupéré à
la livraison un peu de tout et n’importe quoi dans les écritures.
Et eux-mêmes semblent bien incapables de dire ce qu’il existe réellement
! ! !
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GOYARD
Alain Musa m’a communiqué une info qu’il a reçue d’un
collectionneur. La capsule Goyard représentée sur le Lambert
en page 118 d1, est en réalité une capsule de Ratafia de
Champagne. Ce breuvage est fait avec le surplus du champagne mais ne représente
pas un commerce très lucratif (Il est considéré dans
certaines régions comme une liqueur, mais en Champagne, il correspond
plus à un apéritif). On mélange un tiers de marc et
deux tiers de moût qui n’a pas encore commencé sa fermentation..
Les établissements Goyard commercialisent également du champagne
en petite quantité sous le nom de Goyard Jean. Quant à la
capsule où faut-il la ranger ? Pour ma part je vais la conserver
dans le champagne car c’est un produit fabriqué à base de
champagne. C’est ce que préconise également monsieur Lambert
à qui j’ai posé la question. Pour lui, on ne peut pas la
mettre dans les capsules de crémants.
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PLAQUES ABIMEES
Méfiance ! L’éclairage des bourses ou salons n’est pas
toujours le bienvenu. La plupart du temps les capsules brillent et semblent
dotées d’un vernis qui fait ressortir leurs couleurs. Mais aussi
et surtout les défauts n’apparaissent qu’une fois rentré
chez soi et là, c’est la déception. Je n’irai pas jusqu’à
dire qu’il faut vérifier chaque plaque à la loupe, car dans
ce cas on n’achèterait plus grand chose. Pourquoi cette remarque,
parce que j’ai découvert quelques petits défauts ou rayures,
lorsque j’ai déballé mes capsules au grand jour après
la bourse de Gretz. Et là, pas moyen d’y retourner. A moi de faire
attention la prochaine fois. Mais je ne mettrais pas ce désagrément
sur le dos des vendeurs qui, la plupart du temps, ont reçu un lot
de capsules en bon état et qui font confiance à leurs sources.
Soyez donc vigilants.
Je parle bien entendu des nouvelles plaques. Pour les anciennes ou
semi-anciennes, les défauts sont livrés avec la capsule et
ils font partie de la vie de celle-ci.
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FEUILLATE NICOLAS
Ces fameuses plaques si jolies que l’on ne voit pas ou alors à
des prix hors normes seraient destinées
à la Grande distribution ou à l’export. Cette dernière
version semblant la plus probable, cela
expliquerait pourquoi elles sont si difficiles à obtenir. D’autant
que la maison Feuillatte ne veut pas
vendre de capsules seules…
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COIFFE PERCEE
Il y a un an environ, un ingénieux inventeur a mis au point
la coiffe percée. Celle-ci comporte en son
centre un évidemment qui permet de voir la capsule qui coiffe
le bouchon. L’étiquette ronde collée auparavant sur le dessus
serait désormais collée sur le côté de la coiffe.
Cette conception nouvelle avait pour but d’éviter la détérioration
des coiffes dans les grandes surfaces. Qui n’a pas « gratté
» au moins
une fois dans sa vie l’emballage du bouchon pour voir quelle capsule
se cachait dessous avant d’acheter (ou non) la bouteille… Une idée
lumineuse qui aurait pu voir le jour si cela n’avait pas augmenté
le coût
de fabrication. Quelques centimes de plus et voilà une bonne
idée qui tombe à l’eau. De Cazanove avait pourtant décidé
de l’adopter. Iront-ils jusqu’au bout ?…
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